Votre enfant semble “différent” des autres, “décalé” ? Son comportement peut parfois paraître »exagéré » vu de l’extérieur ? Il est très sensible au bruit, à la lumière, aux textures ? Il peut mettre du temps à s’adapter dans un nouvel environnement ?
Peut-être est-il hypersensible, comme au moins 20% de la population ?!
L’hypersensibilité est une grande qualité, encore faut-il l’avoir apprivoisée !
Rien de moins évident lorsque le cerveau de l’enfant hypersensible est sans cesse submergé, lorsqu’il ressent les choses de manière très intense, à tel point qu’il ne sait pas quoi en faire et cela se traduit souvent en crise.
Il se peut aussi qu’il sente les émotions des autres et qu’il n’arrive pas à faire la distinction entre ce qui lui appartient et ce qui ne lui appartient pas. Il pourra donc se sentir triste, en colère sans raison apparente. On parle alors “d’éponge émotionnelle”.
La première étape est de reconnaître son hypersensibilité. La reconnaissance parentale permettra plus facilement à l’enfant de comprendre ce qui se passe en lui. Une fois l’hypersensibilité repérée, voici quelques pistes.
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L’importance de l’environnement
Pendant longtemps, et peut-être même encore un peu aujourd’hui, nous pouvions penser que trop couver un enfant, lui faire des câlins, le réconforter allait le rendre fragile. Qu’au contraire, pour l’habituer au monde extérieur parfois dur, il fallait savoir être « dur » avec son enfant.
En réalité, c’est l’inverse ! Le besoin de tendresse et de réconfort est parfaitement sain et c’est cela qui rend l’enfant plus fort. Il se sent en sécurité et est beaucoup plus à même de sortir de sa zone de confort pour faire ses expériences en autonomie.
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Quand un enfant ne se sent pas bien
Inutile de préciser qu’inviter un enfant submergé à se calmer n’aura aucun effet. L’idée étant plutôt d’essayer de mettre des mots sur ce que l’enfant ressent. Il a un fort besoin de comprendre, et de se comprendre ! En mettant des mots sur ce que nous observons « J’ai l’impression que tu es en colère » sans chercher à savoir la cause du mal dans un premier temps, cela aura pour effet certain de calmer l’enfant ! Au fur et à mesure, il sera capable de faire ce travail seul et de s’apaiser seul, sans aucune intervention de notre part.
Pour varier la manière dont nous posons les mots, nous pouvons lui demander par exemple de quelle couleur est son émotion ? Et si c’était un animal, quel animal serait-ce ? Et si c’était une température ?
En entrant dans le jeu et en aidant l’enfant à donner forme à ce qu’il ressent, il commence à apprivoiser l’énergie qui le submerge
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Vers la reconnaissance de ses émotions
Les émotions sont nos alliées. Elles viennent nous envoyer des messages, nous exprimer ce qui va ou ne va pas. On peut aussi les décrire comme un signal d’alarme qui vient nous alerter pour nous dire qu’une situation ne nous convient pas. C’est pourquoi il est très important pour l’enfant hypersensible de savoir très tôt « lire » ses émotions, comprendre pourquoi tel phénomène créé chez lui autant de réactions. Ce travail à la maison peut se faire à la maison, à travers des lectures, avec des ouvrages en ce sens et encore à l’aide des séances de sophrologie telles que sur l’application iSophro
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