Au cours de leur accouchement, beaucoup de femmes en travail s’entendront dire qu’elles doivent pousser pour faire sortir leur bébé mais je vous dis pourquoi cela peut en fait être contre-productif et nuire à la santé de la mère et du bébé !
Les effets contre-productifs de la poussée
Tout d’abord, pousser pendant l’accouchement peut provoquer une augmentation de la pression artérielle et du rythme cardiaque de la mère, des douleurs abdominales et une fatigue musculaire et surtout, freine le réflexe expulsif physiologique en contractant le diaphragme, les grands droits et le périnée. En outre, cela peut provoquer une rupture du périnée et rendre plus difficile la récupération après l’accouchement !
Que faut faire au lieu de pousser ?
Au lieu de pousser, il est recommandé de suivre les contractions et de 𝐥𝐚𝐢𝐬𝐬𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐫𝐩𝐬 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐥𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥. La respiration et la relaxation sont des techniques efficaces pour aider à accompagner le travail de l’accouchement. Les sage-femmes peuvent également aider à guider la mère avec des techniques de poussée plus douces et plus efficaces comme celle de la respiration en J notamment.
Il est également important de garder à l’esprit que chaque accouchement est différent et que le corps de 𝐜𝐡𝐚𝐪𝐮𝐞 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐚̀ 𝐬𝐨𝐧 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐫𝐞 𝐫𝐲𝐭𝐡𝐦𝐞. Il ne faut pas se sentir obligée de pousser si cela ne semble pas naturel ou si cela provoque de la douleur ou de la fatigue. En écoutant son corps et en se faisant confiance, les femmes en travail peuvent vivre un accouchement plus naturel et plus serein.
Dans quel cas la poussée dite forcée peut-elle être demandée ?
La poussée forcée étant très puissante, elle peut être pratiquée quand il faut faire sortir l’enfant vite, quand une urgence se fait sentir mais en aucun cas lorsque l’accouchement suit son cours et que le réflexe d’expulsion s’effectue naturellement.
Et vous, comment vous préparez-vous à vivre votre accouchement ? Avez-vous déjà entendu parler de la sophrologie prénatale ?
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